Oeuvres numériques - 2021 à nos jours
2021 - Boulevard des Maréchaux, tramway ligne T3a - Photomontage numérique
2021 - La dernière lumière - Token noir, dessin numérique
2021 - Paris rue de Rivoli pendant le confinement - Peinture numérique
2021 - Pont Neuf, vue nocturne - Peinture numérique
2021 - Paris, rue de l'Arbre Sec pendant le confinement - Aquarelle numérique
2021 - La Liberté de Grenelle - Peinture numérique
Ces oeuvres sont spécialement conçues pour être disponibles sous forme de jetons NFT, rejoignant ainsi la première vague d'artistes NFT, en successsion des précurseurs des années 2017-2020.
Le démarrage de cette première vague coïncide avec le record atteint par l'artiste Beeple le 11 mars 2021, qui a fait sortir les NFT de la confidentialité des cercles d'initiés pour les populariser auprès du grand public et des artistes.
Le premier NFT de Luc Dartois a pour nom "La Liberté de Grenelle", il a été réalisé et lancé le 11 juin 2021. Les NFTs Dartois sont visibles sur des plateformes d'échange telles que: TryShowtime, Rarible, Portion, Foundation. Certains d'entre eux sont représentés par le label HXMX Signature sur la plateforme Satoshi.ART.
~
Dans le courant de l'année 2021 est lancé la production d'oeuvres numériques.
Souvent réalisées sur la base de photos existantes, elles sont travaillées beaucoup plus librement pour s'éloigner de l'image d'origine.
Elles peuvent prendre des aspects aussi variés que des peintures, des aquarelles, des dessins (appelés aussi "Token noirs" en raison de la prédominance des noirs et des ambiances nocturnes), des photomontages... à cette différence près qu'il s'agit à chaque fois d'un travail entièrement réalisé sur ordinateur.
La plupart de ces oeuvres mettent l'accent sur la couleur, au contraire des peintures physiques récentes, majoritairement en noir et blanc.
La production est beaucoup plus prolifique que les peintures physiques. Environ 200 oeuvres ont été créées en un mois et demi.
~
~
~
~
~
~
~
~
Après achèvement, les toiles ne sont pas vernies mais systématiquement encadrées et mises sous verre anti-reflet. Il est néanmoins arrivé que le verre soit déposé en vue de retouches tardives.
Ces toiles rassemblent une très grande combinaison de techniques différentes, ce qui rend impossible la reproduction à l'identique d'une de ces toiles. Il ne peut donc exister de faux qui ne soit reconnaissable de l'original.
La matière peut être sculptée, gravée, assemblée, collée, mélangée, projetée, combinée... Dans une toile il y a au moins autant, et même plus de techniques qu'il n'y a de matières différentes.
Ceci explique pourquoi ce type d'oeuvres est d'une très grande rareté.
2011 - Les Quais
Ces volumes permettent de faire intervenir la lumière extérieure en la combinant à la lumière intérieure des pigments.
La vision s’organise en vides et en pleins à travers les masses de matières.
2018-2019 - Nulle part
2016-2017 - Paris, gare de l'Est
2017
2014
2010
1997
1996
1994
1992
Evolution du style depuis les débuts jusqu'à nos jours.
Le retour en peinture a été concomitant avec le démarrage de la photo. Si la photographie était déjà pratiquée depuis les années 1990, elle avait à cette époque une fonction plus utilitaire.
A partir de 2008, la photographie s'inscrit dans une réflexion plus large sur le cadrage, la composition, et surtout la lumière. Ainsi, certaines photos ont donné lieu directement à des peintures.
Les sujets sont majoritairement issus de l'environnement parisien, traités en lumière nocturne ou en ambiance pluvieuse. Les images sont travaillées en noir et blanc. Là encore, la présence humaine est quasi inexistante.
La lumière tire son influence des photographes des années 1930: Georges Brassaï, Bill Brandt, Nicolas Yantchevsky, ... mais aussi de photographes actuels: Simon Marsden (dont une des photos a été mise en peinture), Michael Kenna, Michael Schlegel...
Cela aboutira au concept de “Fusion des deux mondes”: une peinture doit en dire autant sur l’état intérieur de son auteur que sur le monde qui l’entoure. Ainsi, avec un simple jeu de lumière, on peut en dire bien plus sur le monde et son époque que ne pourrait le résumer un livre d’Histoire.
Trois éléments interviennent dans la construction d’une toile: l’oeil, la main (le troisième oeil du peintre), le cerveau. Cette trinité trouve son pendant dans ce qui fait le fondement de la perception du monde: l’espace, le temps, le monde invisible (où l’esprit se tient). L’oeil perçoit l’espace, le cerveau siège de la mémoire perçoit le temps, la main transmet l’esprit.
Une idée qui ne s'incarne pas est une idée stérile. Le travail de l'artiste consiste à solidifier la pensée dans la matière sans en perdre la vitalité.
Autrement dit, l'incarnation de l'idée compte autant que l'idée elle-même. Si l'incarnation est faible, alors l'idée aussi sera faible... et inversement.
Ainsi, une peinture n'a pas pour objet d'imiter servilement la Création. Elle doit être elle-même Création.
2015 - Les Pierres
2011-2014 - La Cathédrale
Les expositions reprennent à partir de 2011: Art en Capital au Grand-Palais à Paris, puis galerie Mona Lisa et galerie Thuillier respectivement en 2012 et début 2016.
A partir de la fin 2016 ont lieu les premières expositions dans des salons à l'étranger aux Etats-Unis: Miami, New York, puis Las Vegas.
Parallèlement la composition tend à s’épurer et à se structurer. Il s’agit à la fois de jouer sur les volumes de matières tout en s’inscrivant dans des lignes de perspectives à deux dimensions.
Le retour à la peinture s'est fait d'abord en terminant des toiles laissées inachevées ou en retravaillant des toiles existantes pour reprendre la main. Ces peintures font la transition entre la fin de la deuxième période et le début de la troisième période.
Troisième période - 2009 à nos jours
L'interruption de 2000-2009
1997 - La Rue
1995 - Le Seuil
Le nuancier particulier de cette marque est décalé par rapport à une gamme de pigments classique. Par exemple les couleurs primaires n'y figurent pas.
Ces peintures sont utilisées invariablement depuis les débuts jusqu'à nos jours. Une seule exception: une toile peinte à l'acrylique en 1993 dont on a perdu la trace.
En 1996, une toile lauréate à la biennale d’art graphique de Saint-Maur des Fossés, organisée par la Villa Médicis, est acquise par le musée de Saint-Maur des Fossés.
L'univers des débuts, influencé par des peintures comme celles de Z. Beksinski va peu à peu évoluer.
A partir de 1997-98 apparaissent des vues plus inspirées de l’environnement immédiat de Paris, c’est aussi à ce moment que les techniques de matières gagnent en complexité. Il faudra plus d’un an et demi pour achever la Tour Saint-Jacques, gravée et sculptée dans le ciment. Les ruines parsemées au pied de la Tour montrent que la composante symboliste reste présente, mais d’une manière plus discrète.
Deuxième période - 1995-1999
1994 - Blind Messenger
Première période - 1991-1994
La finesse des pigments ne permettant pas de grands empâtements ni de touches denses, la nécessité d'obtenir de l'épaisseur par d'autres moyens a conduit à l'utilisation de matières d'abord en tant que charge, puis à partir de 1995 en tant que composants autonomes distincts du pigment.
Les peintures des débuts (1991-1994) sont presque toutes réalisées uniquement avec ce type de pigment. Mais des tentatives de charges, principalement à base de plâtre ont eu lieu dès 1993.
Ce sont aussi les seules toiles dont certaines ont fait l'objet d'une mise en couleur par utilisation de l'aérographe.
Les thèmes assez variés des débuts s'adaptent aussi au gré des commandes de l'époque, dont une pour une pochette de disque.
Rares sont les toiles de cette période parvenues jusqu'à nous. On en compterai aujourd'hui de l'ordre d'une dizaine environ.
D'abord limitée, la présence humaine disparaît totalement des toiles à partir de 1995. Cette absence se ressent d'autant plus intensément dans les scènes parisiennes des années 2010. Le temps entre alors en suspension.
Seul le spectateur est présent dans un monde devenu autre où il est placé en face de ses propres vestiges.
Ces toiles reflètent un monde qui ne croit plus en son avenir, dont le système annonce sa propre faillite en attendant la fin.
Les toiles de cette période ont un temps de gestation et de réalisation très long, cinq à sept mois par toile en moyenne. Là où certains peintres crééent des séries entières pour aborder une thématique sous toutes ses facettes, une toile concentre à elle seule la synthèse complète d'une thématique.
Les toiles sont travaillées, contrôlées, évaluées en continu au fur et à mesure de l'avancement de la construction, et retravaillées jusqu'à ce que l'ensemble devienne satisfaisant. Ainsi il peut arriver que des toiles soient reprises et achevées plus de vingt ans après leur commencement.
A partir de 2014-15, la couleur tend à disparaître et les premières toiles noir et blanc font leur apparition. La couleur cède la place à la lumière et aux vibrations des textures mais elle ne disparaît pas complètement. Elle refera ponctuellement son apparition sur quelques toiles.
La désaturation des couleurs annonce les toiles noir et blanc à venir.
Vues de loin, ces toiles font penser à des photos. Lorsque l'on s'approche, on se rend compte qu'il s'agit de peintures. Et lorsque l'on s'approche encore, les volumes de matières apparaissent et sortent de la toile.
Vers le milieu des années 2010 se développe une réflexion sur les matières, d’abord en cherchant à transposer les lois des contrastes simultanés des couleurs à la lumière et à la matière, ensuite en s’inspirant des écrits de W. Kandinsky (Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier, Point et ligne sur plan) pour transposer à la matière les réflexions de Kandinsky sur les couleurs et leurs symboliques.
La matière permet de contourner l'écueil de Malévitch pour qui la recherche de vérité passe par le dépouillement et le rejet de toute autre réalité que celle de l'oeuvre. A l'aboutissement suprême de la non-représentation, la matière oppose sa présence absolue. Le monde extérieur est réel, qu'on le veuille ou non. Par le choix de la figuration, l'esprit proclame son ancrage dans le monde réel.
Le troisième apport en matière de réflexion provient des Propos sur la peinture (L’Unique trait de pinceau) du moine Zhu-Ruoji, dit Chi-Tao (1642-1707).
A partir de 1995 commence la deuxième période de peintures: toutes les toiles seront réalisées en matières à partir de cette date. D’abord partiel, le recouvrement de matières va progressivement s'étendre sur l'ensemble de la surface.
Le pigment ne disparaît pas pour autant, son rôle évolue pour devenir une matière parmi d'autres.
C'est aussi à ce moment que les expositions prennent un rythme plus régulier, principalement à Paris, mais aussi en Province (Les Issambres, Nantes, Les Arcs-sur-Argens, Le Puy-en-Velay, Bordeaux)
Luc Dartois peignit sa première toile (3m x 1,80m) en 1991 pendant ses études en école de commerce. Il commença ses premières expositions un an plus tard.
Dès la première toile, des peintures émail glycérophtaliques de la marque Humbrol ont été utilisées. Ces peintures sont très résistantes à la lumière et sont constituéees de pigment très fins (une couche fait 76 microns d'épaisseur environ).
1991 - The Wall
En 2001 la société d’édition Dallay est créée par Luc Dartois et Jean-Bernard Pillet: maison d'édition de catalogues de cotations de timbres-poste de France, Monaco, Andorre, Anciennes colonies, Territoires d'Outremer et Zones d'occupation française.
Toutes les activités de création, mise en page, mise à jour des cotes, commercialisation, distribution, communication, gestion, administration... ont été assurées à deux et nécessitèrent une disponibilité à plein temps. Pendant cette période, la production et les expositions de peintures furent suspendues.
A noter cependant la création de timbres-poste pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie avec mise en page signée de Luc Dartois.
C'est aussi dans le cadre de cette activité d'éditeur que Luc fera la rencontre d'un de ses premiers collectionneurs. Environ une quinzaine de toiles seront acquises, qui constituent encore à ce jour la plus importante collection en mains privées de toiles de Luc Dartois.
Aujourd'hui, nul ne sait ce qu'est devenue cette collection.
En 2008, la société Dallay est fusionnée avec la maison Maury, puis revendue en 2009.
Luc est né à Paris en 1970.
Il s’intéresse très tôt au dessin et au modélisme, disciplines dans lesquelles il excelle très vite.
Fr
Eng
Peintures et matières sur toile
Luc Dartois
Le contenu du présent site relève de la législation française et internationale sur le droit d’auteur et la propriété intellectuelle. Il est interdit de réutiliser ou de reproduire sans autorisation le contenu du site, incluant les textes, le design, les photos ou autres ressources iconographiques qui restent la propriété de l’auteur
Copyright © Luc Dartois